Tout a commencé fin juin quand Albert Faust, secrétaire général du SETCA (syndicat des employés techniciens et cadres - 70000 affiliés) a été licencié pour faute grave et son syndicat mis sous tutelle. La FGTB
Articles
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- L’été aura été particulièrement agité au sein de la FGTB (l’un des 2 grands syndicats belges qui compte 1 200000 membres). Chaque jour ou presque, les journaux ont raconté ce véritable feuilleton policier, toujours pas terminé, avec ses intrigues, ses rebondissements, ses déclarations fracassantes.
Tout a commencé fin juin quand Albert Faust, secrétaire général du SETCA (syndicat des employés techniciens et cadres - 70000 affiliés) a été licencié pour faute grave et son syndicat mis sous tutelle. La FGTB -
La CFDT recentrée et renforcée… dans la collaboration de classe
Convergences Politique 9 juillet 2002
En mai dernier la CFDT a tenu son 45e congrès. Elle est en progression et se trouve ainsi confortée dans sa politique de « recentrage ». Avec Edmond Maire – le prédécesseur de Jean Kaspar et de Nicole Notat – la CFDT avait amorcé ce virage qui selon les vœux de sa direction, devait la sortir de l’image de l’après 1968 où elle n’avait pas hésité à se faire passer pour quelque peu « gauchiste » – sans toutefois rien vraiment entreprendre pour déborder la CGT – puis de la période suivante où elle s’afficha
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Belgique : Des travailleurs acquittés par la justice et condamnés par les syndicats
Convergences Monde 9 juillet 2002
En 1997, à Clabecq, (petite ville au sud de Bruxelles), la direction de l’entreprise sidérurgique des Forges de Clabecq, décidait la fermeture de l’usine. La délégation syndicale FGTB de l’usine (l’un des deux grands syndicats belges) en appela aux travailleurs de l’usine mais aussi ceux du pays. Le 2 février 1997, 70 000 travailleurs venus de toute la Belgique, se rassemblèrent dans la cour de l’usine pour une marche pour l’emploi.
Cette politique de mobilisation générale ne fut pas du goût des
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Fermeture de Grande Paroisse (AZF) Toulouse
Solidarité syndicats-Total, impasse pour les travailleurs
Convergences Entreprises 16 mai 2002
Le 11 avril, presque 7 mois après l’explosion du 21 septembre, était annoncée la décision de fermer l’usine Grande Paroisse de Toulouse connue aussi sous le nom d’AZF. Le lendemain, Desmarest, le PDG du groupe Total, dont Grande Paroisse est une filiale, expliquait dans le quotidien La Dépêche les raisons de la fermeture. Il prétextait la prise en compte « de l’émotion créée par l’explosion ».
Comme si les dirigeants du groupe étaient à l’écoute des populations avant de décider d’une fermeture ! -
L’absence des confédérations syndicales
Convergences Politique 1er août 2001
Les 18 et 19 juin, Jospin a reçu les chefs syndicalistes à Matignon. Chacun avait « figure libre » pour causer au premier ministre du sujet de son choix. Jospin qui avait dédaigné d’associer les confédérations syndicales à la discussion de la loi Guigou tenait à leur faire quelques politesses.
Cela n’effacera pas que, face à la vague des licenciements annoncés ce printemps, aucune des trois grandes confédérations n’ait voulu mener la moindre action qui puisse faire pression sur le patronat et gêner le
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Révolutionnaires syndicalistes et syndicalistes Révolutionnaires
Convergences Politique 1er août 2000
Dans cette rubrique, militants des deux tendances qui publient Convergences Révolutionnaires, mais aussi lecteurs appartenant à d’autres courants, font part de leurs réactions ou points de vue. Nous leur demandons simplement de respecter les contraintes d’une pagination forcément limitée. Chers camarades,
Lecteur de « Convergences Révolutionnaires » depuis son 1er numéro, je me permets de vous envoyer ma réflexion sur les Révolutionnaires et le syndicalisme, dans le cadre des contributions -
Autour de la « refondation sociale » : Le feuilleton « MEDEF-syndicats » continue
Convergences Politique 1er juin 2000
Avec en arrière-fond la menace de se retirer de tous les organismes paritaires de protection sociale d’ici la fin de l’année 2000, le MEDEF pousse en avant sa « refondation sociale ». Elle a déjà donné lieu à une série de réunions avec les confédérations syndicales.
Personne ne pouvait sérieusement penser que le MEDEF ait eu l’intention de faire aux syndicats des propositions « honnêtes », au sens où il puisse y avoir quoi que ce soit de bon à en tirer pour les travailleurs. Les porte-parole du patronat avaient
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La place des femmes dans les syndicats
Convergences Société 1er juin 2000
L’augmentation du nombre de femmes salariées a fait que leur proportion dans les syndicats s’accroît. Pourtant cela ne se traduit ni par une prise de responsabilité syndicale plus large, ni par une prise en compte plus importante de leurs revendications spécifiques.
L’augmentation du nombre des syndiquées
Une enquête réalisée par la Confédération européenne des syndicats met en évidence cette évolution, même si en Europe, les disparités sont importantes selon les pays : en Islande, le taux de -
Des confédérations syndicales très respectueuses
Politique 1er avril 2000
Grèves à la poste, aux impôts, dans les hôpitaux (manifestations réussies dans tout le pays le 28 janvier), mobilisation impressionnante des instituteurs, professeurs et parents d’élèves dans le midi (12 000 manifestants à Montpellier, 15 000 à Nîmes), mais aussi en Bretagne, en Auvergne, en Normandie... Grèves à la Sécurité sociale et aux caisses d’allocations familiales. Tout cela pour ne parler que des mouvements dans la fonction publique de ces dernières semaines. Partout, les mêmes problèmes
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MEDEF, gouvernement et syndicats vont-ils « refonder le social » ?
Convergences Politique 1er avril 2000
Le 18 janvier, le MEDEF, après plusieurs semaines de battage médiatique, a annoncé son départ des organismes sociaux paritaires (Sécurité sociale, régimes complémentaires et assurance-chômage) d’ici la fin de l’année, s’il n’y pas accord sur de nouvelles bases avec les syndicats. Ce qu’il appelle « refondation sociale ».
En clair, le patronat français veut pousser l’avantage. Il sait que le gouvernement a dans ses cartons plusieurs projets de réforme de la protection sociale et des retraites, de systèmes -
Les confédérations syndicales critiquent des détails du projet pour mieux accepter l’ensemble
Convergences Politique 1er octobre 1999
Dès sa publication, fin juillet, la CFDT trouvait dans le projet de la seconde loi Aubry « des éléments majeurs permettant de réussir la généralisation de la réduction du temps de travail favorable à l’emploi », se félicitait du délai de deux ans pendant lesquels les 35 heures ne seront pas obligatoires comme des aides au patronat « indispensables à une mise en œuvre négociée de la RTT dans toutes les entreprises » et disait donc « souhaiter que cette logique du projet de loi soit confirmée lors du débat
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Les travailleurs peuvent prendre l’offensive et laisser les bureaucrates politiques et syndicaux à quai. Qu’on se le dise !
1er juin 1999
Avec la grève des cheminots de ce début du mois de mai, la politique de collaboration des directions syndicales et du gouvernement pour imposer aux travailleurs, sous couvert de la loi d’aménagement du temps de travail, cette plus grande flexibilité que souhaite le patronat, a rencontré sa plus sérieuse difficulté.
Démarrée le 27 avril à l’appel d’un seul syndicat, corporatiste, la fédération autonome des agents de conduite, la FGAAC, appel rapidement relayé par des militants de tous bords, la grève a
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Points de vue
Les révolutionnaires et les « nouveaux » syndicats
Convergences Politique 1er juin 1999
Dans cette rubrique, militants des deux tendances qui publient Convergences Révolutionnaires, mais aussi lecteurs appartenant à d’autres courants, font part de leurs réactions ou points de vue. Nous leur demandons simplement de respecter les contraintes d’une pagination forcément limitée. L’article du numéro 2 de Convergences Révolutionnaires intitulé « Depuis 10 ans, l’arrivée de nouveaux syndicats » pose un problème d’appréciation et d’orientation de la politique syndicale des révolutionnaires.
Dans
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46e congrès de la CGT : offres de services
Convergences Politique 1er avril 1999
« En trois ans (...), M. Viannet aura fait en sorte que la CGT s’autonomise par rapport au PCF, amorce un virage européen, s’engage dans les négociations sur les 35 heures et se rapproche de la CFDT ; par un ultime coup de pouce, il s’est dit prêt, en novembre, à ’juger sur pièces’ un projet de fonds de pension, levant un verrou supplémentaire pour son successeur », expliquait Le Monde du 2 février.
Jusqu’à Ernest-Antoine Seillière, le dirigeant du MEDEF (ex CNPF), qui s’est félicité de "l’attitude
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Les raisons du « déclin des syndicats »
Convergences Politique 1er avril 1999
La CGT avait 4 millions d’adhérents en 1948. Dix ans après, elle n’en a plus que 1,625 millions pour remonter à 2,377 millions en 1975 et redescendre quasiment sans interruption depuis cette date. En 1997 l’effectif déclaré était de 634 515. La CFDT, avait 572 000 adhérents en 1965, 900 000 en 1977, 535 000 en 1988. Depuis elle remonte pour atteindre 723 000 en 1997. Il faut prendre ces chiffres d’adhérents déclarés par les syndicats eux-mêmes avec prudence. Cependant la diminution depuis vingt ans
Rubriques
> Convergences révolutionnaires > Numéro 65, septembre-octobre 2009
> Convergences révolutionnaires > Numéro 31, janvier-février 2004
> Convergences révolutionnaires > Numéro 23, septembre-octobre 2002
> Convergences révolutionnaires > Numéro 2, mars-avril 1999
DOSSIER : Après les congrès CFDT et CGT : où vont les syndicats ?