Articles
-
-
- Pour aider les entreprises à faire face à la crise du coronavirus, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire s’est dit prêt à nationaliser certaines entreprises : « Je n’hésiterai pas à utiliser tous les instruments à ma disposition pour les entreprises attaquées sur les marchés […]. Je peux même employer le terme de nationalisations si nécessaire. » Et le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, a aussitôt renchéri : « Il ne faut pas avoir de tabous en la matière ». En attendant, pour se donner les
-
-
-
Alstom et l’État : une longue histoire
Convergences Entreprises 5 octobre 2016
1969 : Dans le giron de la CGE
En 1969, Alsthom (avec h, à l’époque), au passé déjà long, puisque le nom date de 1928, devenait une filiale de la Compagnie générale d’électricité (CGE). La CGE était le partenaire de l’État dans de nombreux domaines : électricité, télécommunications, transports. Elle avait un quasi monopole des marchés publics dans ces domaines, ses dirigeants entretenaient des liens privilégiés avec les responsables politiques comme le président Georges Pompidou. Le pouvoir mettait ses moyens
-
-
-
Nationalisations « provisoires » ou temporaires », ou garantie des emplois et des salaires pour les travailleurs ?
Convergences Politique 28 janvier 2013
Le refus d’Arcelor-Mittal de relancer la production des hauts-fourneaux de son usine de Florange – il vient par contre de le faire pour un haut-fourneau à Dunkerque – ainsi que son refus de céder le site de Florange dans lequel il veut maintenir des activités de transformation de l’acier ont relancé l’idée des nationalisations.
C’est Arnaud Montebourg, le ministre du Redressement productif, qui, dans son style de matamore « retenez-moi ou je fais un malheur », a lancé l’idée d’une « nationalisation
-
-
-
Privatisations : la gauche ne s’en prive pas
Convergences Politique 18 janvier 2007
En 2006, au Parlement, les socialistes ont bravement bataillé là où ils étaient certains de ne pouvoir gagner : contre la privatisation d’EDF et le projet de fusion Suez-GDF. Pour un peu, on pourrait croire que les services publics ont trouvé là leurs défenseurs les plus acharnés. Et pourtant...
Dans la course aux privatisations, le gagnant est...
Chirac ? Balladur ? Non, Jospin !
Depuis 1986, nous avons assisté à trois grandes vagues de privatisations. Sous le gouvernement Chirac d’abord
-
-
-
A ne pas confondre : nationalisations et services publics...
Convergences Politique 30 septembre 2004
Au moment où, du côté du gouvernement comme du patronat, l’heure est à l’offensive générale contre les services publics, la place des militants communistes révolutionnaires se situe clairement dans le camp de ceux, travailleurs comme usagers, qui tentent d’y résister, qu’il s’agisse de défendre des emplois, des statuts ou un accès aussi égal que possible à ces services.
Mais il n’est nul besoin pour cela d’idéaliser ce que sont - ou ce qu’ont été - ces « services publics », encore moins les raisons qui -
L’âge d’or du secteur public
Convergences Politique 1er juin 2001
En France, une partie importante de l’opposition entre la droite et la gauche se focalise sur l’attitude face au secteur public de plus en plus confondu après 1945 avec la notion de service public. Cette lecture met en avant les périodes où la gauche est revenue au pouvoir (la « Libération » ou 1981). Mais c’est oublier que la droite, autant que la gauche, peut dans certaines circonstances être davantage « étatiste » que « libérale », et vice-versa. La plus grande vague de nationalisations, au lendemain de la
-