Après plusieurs mois d’accalmie liée à l’épidémie de Covid-19, le mouvement de contestation de la mainmise de la Chine sur Hong Kong pourrait bien reprendre de plus belle. Dans cette cité-État de sept millions d’habitants ne vivent pas que des banquiers et des traders, mais tout une population d’employés prolétarisés et de jeunes, confinés dans des logements exigus, dont les loyers ne cessent d’augmenter. De quoi alimenter la colère sociale, l’inquiétude pour l’avenir, auxquelles s’ajoute la crainte bien fondée que la dictature au pouvoir en Chine continentale ne vienne restreindre le peu de libertés existantes. Ainsi, pour la première fois depuis 31 ans, les commémorations de la répression de Tiananmen ont été interdites ce 4 juin dernier, sous des prétextes sanitaires.
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Hong Kong : avis de tempête sur l’Asie ?
Convergences Monde 17 septembre 2019
Trois mois après le début du mouvement qui a mis à intervalles réguliers des centaines de milliers de personnes dans la rue, la rentrée de septembre se fait tout aussi explosive. Les actions et initiatives spontanées se multiplient : le 2 septembre, à la suite d’un week-end de manifestations interdites et de violents affrontements avec la police, des salariés de Cathay Pacific se mettent en grève en soutien à leurs collègues licenciés ; des hospitaliers se montrent ouvertement solidaires de la
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