Plusieurs militaires israéliens sont interrogés dans le cadre d’une enquête sur la mort d’Omar Abdalmajeed As’ad, un Américano-Palestinien de 80 ans, habitant le village de Jiljiliya, au nord de Ramallah. Le 12 janvier dernier, une unité composée de trente à quarante soldats israéliens a tendu une embuscade près de ce hameau. Selon le chef du village « ils ont stoppé les voitures au milieu du bourg, arrêté les passagers qui étaient à l’intérieur et les ont menottés ». As’ad, qui rentrait chez lui après avoir rendu visite à des proches, a été interpellé, menotté, battu puis abandonné dans un bâtiment en construction. C’est là qu’il a été retrouvé mort après le départ des soldats. Il est officiellement décédé d’une crise cardiaque provoquée, selon toute vraisemblance, par le fait qu’il ait été empêché de respirer pendant de longues minutes par un bâillon. Une victime de plus de l’occupation israélienne.
Accueil > Brèves
Brèves
Mardi 25 janvier 2022 [Choix de date]
-
-
La militante pour les libertés démocratiques, Narges Mohammadi, arrêtée le 16 novembre dernier, a été condamnée à huit ans de prison et 70 coups de fouet à l’issue d’une audience qui n’a duré que cinq minutes. On ignore les détails des accusations et du verdict. Porte-parole du Centre iranien des défenseurs des droits humains, elle a été arrêtée à plusieurs reprises ces dernières années. Libérée en octobre 2020 après cinq ans de prison, elle a de nouveau été condamnée en mai 2021 à 80 coups de fouet et 30 mois de détention pour « propagande contre le système » politique iranien, diffamation et « rébellion » contre l’autorité pénitentiaire. Il lui était reproché d’avoir publié un communiqué contre la peine de mort et d’avoir organisé un sit-in de protestation pendant sa détention à la prison d’Evine à Téhéran. Rappelons qu’à la mi-janvier, une chercheuse franco-iranienne, Fariba Adelkhah, retenue depuis 2019 en Iran, a été réincarcérée à Téhéran pour avoir enfreint les règles de son assignation à résidence. Et, quelques jours plus tôt, le poète et dissident iranien Baktash Abtin était décédé en prison après y avoir contracté le Covid-19 et être resté sans soins adéquats. Tous victimes du régime des mollahs.
Mots-clés : Iran
-
L’armée a pris le pouvoir au Burkina Faso après avoir renversé le président Kaboré, dissous le gouvernement et l’Assemblée nationale et suspendu la constitution. Au cours des dernières décennies, on a compté dans ce pays pas moins d’une dizaine de coups d’État, réussis ou avortés, et quatre-vingts en Afrique en un demi-siècle. Les derniers s’étaient produits en 2021 au Mali et en Guinée. En règle générale, les militaires renversent des régimes corrompus et haïs mais soutenus par l’impérialisme français. Et, une fois au pouvoir, ils poursuivent les mêmes pratiques que ceux dont ils ont pris la place. Quant à la population elle se retrouve coincée entre les attentats djihadistes, les régimes dictatoriaux et les soldats français de l’opération Barkhane de plus en plus impopulaires et dont elle réclame le départ. À juste titre. Hors d’Afrique les troupes françaises !
Mots-clés : Burkina Faso
-
Une femme de 35 ans a été brûlée au visage, au torse et aux bras après que son ex-compagnon l’a aspergée de solvant puis y a mis le feu. Elle a été hospitalisée dans un état grave. L’auteur des faits, qui dans un premier temps avait pris la fuite, s’est ensuite rendu à la police. Il a été placé en garde à vue et une enquête a été ouverte pour tentative de meurtre. Un drame qui malheureusement n’est pas isolé et montre la prégnance du machisme dans notre société qui conduit à la mutilation, voire à la mort, de nombreuses femmes.
Mots-clés : Féminicides
-
Un chirurgien de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris a mis en vente aux enchères sur Internet pour 2 700 dollars (environ 2 380 euros) la radio d’une rescapée du Bataclan sur laquelle on pouvait apercevoir une balle de kalachnikov. Interrogé par la police, il a reconnu les faits mais a affirmé avoir agi non pour l’argent mais par « vocation pédagogique » afin d’intéresser les gens. Le serment d’Hippocrate mène à tout, à condition de ne pas le respecter.