Le décès d’une étudiante à Tours, suite à un malaise survenu en cours, fait resurgir la question du manque de moyens systémique de bon nombre d’universités françaises.
L’absence de défibrillateur sur place, pourtant obligatoire depuis le 1er janvier, a été relevée par les étudiants. Un accès rendu difficile pour les secours à cause d’un portail bloqué, ainsi que l’impossibilité de mettre un brancard dans l’ascenseur sont aussi pointés.
Deux enquêtes, l’une judiciaire et l’autre interne, ont été ouvertes. Mais les étudiants qui ont manifesté leur colère vendredi ont bien raison de dénoncer la misère et l’incurie de l’université.
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