Le président Recep Tayyip Erdoğan a annoncé son intention d’organiser l’élection présidentielle le 14 mai prochain, un mois plus tôt que prévu. Il a l’intention de se représenter pour un troisième mandat alors que la Constitution ne l’autorise qu’à en exercer deux. Qu’importe, il a trouvé un truc pour la contourner et, pour faire bonne mesure, a fait condamner son principal opposant, le maire d’Istanbul Ekrem İmamoğlu, à deux ans et demi de prison. Si avec ça il n’arrive pas à être réélu, c’est vraiment qu’il n’y a plus de justice pour les tricheurs.
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