Tchad : la gronde sociale
29 janvier 2018 Brève
Après l’Iran et la Tunisie, le Tchad est à son tour secoué par une vague de contestation contre la vie chère et les mesures d’austérité prises par le gouvernement d’Idriss Deby (hausse du prix de l’essence, coupe dans le salaire des travailleurs de la fonction publique...). Lundi 21, une grève des transports a complètement paralysé N’Djamena la capitale. Jeudi, une « marche contre l’austérité » a été interdite par le gouvernement : la police a quadrillé la ville et l’internet a été coupé. Plus d’une centaine de personnes ont été arrêtées depuis le début de la semaine. Idriss Deby, fidèle allié de l’Etat français dans la région, cherche à mater la colère des classes populaires. Mais quand celle-ci s’exprime, elle peut faire sauter les plus indéboulonnables des dictateurs !