Le résultat du prétendu « sauvetage » de la Grèce par les banques est sans appel : chômage dévastateur (47,9 % chez les jeunes de moins de 25 ans et 23,2 % en moyenne, le plus fort taux de chômage de l’Union européenne), des retraités toujours plus pauvres et de nouvelles mesures d’austérité pour les années suivantes. Les classes populaires grecques sont condamnées à la misère à perpétuité.
Mais le malheur des uns fait le bonheur des autres : entre 2012 et 2016, la Grèce a rapporté 7,8 milliards d’euros d’intérêts à son « sauveteur », la Banque centrale européenne.