Après sa sortie de l’hôpital où il était soigné, malade du Covid-19, Boris Johnson a fait l’éloge des deux infirmiers qui le soignaient, « Jenny de Nouvelle-Zélande et Luis du Portugal ». Des éloges qui sonnent faux : c’est grâce à une campagne attisant le racisme anti-immigrés que Johnson est devenu Premier ministre. Son gouvernement a achevé de verrouiller les frontières en supprimant le regroupement familial (les mineurs non accompagnés ne pourront plus rejoindre un membre de leur famille installé en Angleterre). Une autre loi interdit le sol britannique aux travailleurs étrangers non qualifiés. En 2017, les services publics anglais comme le système de santé NHS comprenaient 17 % de travailleurs étrangers indispensables à leur fonctionnement. Boris Johnson le sait, mais en bon politicien démagogue il a instrumentalisé le racisme anti-immigrés pour arriver au pouvoir.
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