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Après « l’ensauvagement », le « séparatisme »

Premier de sa classe (de jésuite), Macron tente une dissertation originale

6 octobre 2020 Article Politique

« L’école », la « laïcité », le « laisser faire », « l’ISLAM ! », Macron mène tous les combats. Il l’a réaffirmé vendredi dernier dans son discours, depuis trois ans « l’ensemble des services de l’État ont été déployés à bas bruit dans quinze quartiers […] 212 débits de boissons, 15 lieux de culte, 4 écoles, 13 établissements associatifs et culturels ont été fermés ». Il n’a, toutefois, pas précisé de quels cultes islamistes se revendiquaient les gérants des débits de boisson…

Flics + Profs = République ?

Depuis Le Pelletier de Saint-Fargeau, Condorcet ou Talleyrand, les préoccupations éducatives définissent les progressistes : éduquer le peuple, c’est bâtir la république et mater l’ensauvagement.

La laïcité ! Rendre l’école obligatoire dès 3 ans, voilà le fameux projet de Macron, champion du séparatisme de l’Église et de l’État, ayant fait ses études dans un lycée jésuite.

Les ministres proches de Sarkozy semblent satisfaits par ses sorties. Darmanin et Castex en tête. Le flic, malmené par les gilets jaunes le samedi, faisant agenouiller les lycéens de Mantes-la-Jolie en proclamant « voilà une classe qui se tient sage », doit aussi être satisfait.

Une cohabitation en marche ?

Polyvalent Macron s’adresse aussi à la gauche et s’inspire de politiciens aux brillantes carrières comme Chevènement (et ses « sauvageons ») ou Valls (et les musulmans). En cherchant à siphonner les voix d’extrême droite, Macron va-t-il rafler plus d’électeurs ? Ou alors, à quand un gouvernement de coalition Le Pen-Macron ou Macron-Le Pen ? Les villes ouvrières qui se tiennent sages, agenouillées, c’est ça leur projet ?

Après tout, ces dernières années, en coalition ou pas, la droite dure et l’extrême droite ont été partie prenante de plus d’une douzaine de gouvernements en Europe. Mais pour l’instant même pas besoin d’un Salvini ou d’un Orban sur les bords de Seine, Macron fait plutôt pas trop mal le travail en se trémoussant dans les caniveaux islamophobes.

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