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Patron de resto cherche esclave désespérément

29 juin 2021 Brève Entreprises

Les patrons de l’hôtellerie-restauration se lamentent alors que la saison estivale approche et que les mesures contre la Covid ont été levées. En effet, près de 110 000 salariés auraient quitté ce secteur qui en emploie plus de 700 000 à la suite des fermetures. Ils ne les voient pas rappliquer en courant alors qu’ils réouvrent leurs établissements.

Il faut savoir que les conditions de travail sont particulièrement pénibles : station debout, chaleur étouffante dans certaines cuisines, coupure de la journée de travail, travail les week-ends, ce qui rend toute vie de famille très difficile. Déjà, la loi accorde une dérogation à ce secteur : la semaine de travail est de 39 heures contre 35 pour les autres salariés. Mais un cuisinier peut légalement travailler 48 heures. Et, dans les faits, la durée est souvent bien plus longue, les heures sup payées de la main à la main, etc. Sans compter les très nombreux intermittents traités comme une main d’œuvre d’ajustement.

Ceux qui ont mis à profit les périodes de fermeture pour trouver des jobs moins pénibles et mieux payés ne sont donc pas pressés de revenir. Les patrons du secteur avaient réussi à obtenir un dégrèvement fiscal sous prétexte d’augmenter les salaires, mais ils se sont contentés d’empocher ce cadeau. Les salaires, souvent proches du SMIC, sauf pour les chefs cuisiniers très qualifiés, n’ont pas bougé.

Alors, ces patrons pleurnichards devraient commencer par rendre les conditions de travail et les salaires plus attractifs.

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