Le président Daniel Ortega vient de faire interdire par le Conseil suprême électoral, un organisme à sa botte, le parti Citoyens pour la liberté, une formation de droite et unique parti d’opposition qui comptait présenter un candidat contre lui à la prochaine élection présidentielle du 7 novembre prochain. Déjà, à la fin de l’année dernière, il avait fait passer par l’Assemblée nationale, où son parti, le Front sandiniste de libération nationale détient la majorité des sièges, une loi contre « les traitres à la patrie qui menacent la souveraineté du pays » qui visait en fait tous les opposants, leur interdisant de faire acte de candidature à la présidentielle.
Donc, cette prochaine présidentielle sera « libre » avec un candidat unique : Daniel Ortega. Du coup, il a de bonnes chances d’être réélu.
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