Depuis 2011, les péages autoroutiers ont augmenté bien plus que les salaires : +13,8 % pour les tronçons aux mains de Vinci et – surprise ! – +14,3 % pour les axes encore aux mains de l’État. Comment expliquer que le public soit plus cher que le privé ?
Parce que les autoroutes publiques génèrent elles aussi des profits faramineux : 21 % du chiffre d’affaires pour l’A43 et 31 % pour l’A40. Pour réquisitionner ce « pognon de dingue », ne comptons pas sur l’État, mais sur nos forces à nous, travailleurs.