Lundi 29 mars, le groupe pharmaceutique Servier a été condamné à une amende de 2,7 millions d’euros et à verser 180 millions de réparation aux victimes pour « tromperie aggravée » et « homicides involontaires ». Le labo avait caché les effets dangereux du coupe-faim Mediator qui ont coûté la vie à 2 000 personnes. Cette somme est ridicule en regard des cinq milliards d’euros de chiffre d’affaires annuel du groupe.
L’Agence nationale de sécurité du médicament est aussi pointée du doigt par le tribunal « pour avoir failli dans son rôle de police du médicament ».
Il est toujours urgent de libérer la Santé de la logique du profit, qui gangrène aussi les pouvoirs publics.
Mots-clés : Industrie pharmaceutique