Partout dans le monde les détenus servent de réserve de main-d’œuvre corvéable. À New York ils sont réquisitionnés pour creuser les fosses communes et enterrer les morts. En France (comme au Brésil, en Algérie, à Taïwan…) ils produisent désormais massivement des masques, rémunérés en moyenne 1,70 € brut de l’heure. Des masques destinés aux soignants, mais aussi au personnel pénitentiaire. En revanche, pour les détenus, toujours pas de protections malgré la promiscuité carcérale…
Mots-clés : Prisons