« Inacceptable ». Voilà comment Macron juge les crimes subis par les Ouïghours. Pourtant il ferme les yeux depuis des années : en 2018 il préférait ne « pas donner de leçons » au président chinois.
Alors que le marché chinois est jugé trop fermé aux capitalistes européens, ce changement de ton – qui ne l’engage à rien – a surtout pour but de faire pression sur les autorités chinoises, pour, in fine, permettre à davantage d’entreprises de bénéficier du travail forcé et quasi gratuit de la main d’œuvre ouïghour, comme le font déjà les Alstom, Lacoste et consorts, entre autres grandes firmes occidentales. C’est ce que dénonçait un institut d’information australien en mars dernier, repris en août par un article de Mediapart, « 83 marques et multinationales profitent du travail forcé des Ouighours ».
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Mots-clés : Chine