« Les non-vaccinés j’ai très envie de les emmerder. Et donc on va continuer de le faire, jusqu’au bout. C’est ça, la stratégie », a déclaré fièrement Macron dans un entretien au Parisien. Ce qui a provoqué un tollé dans la classe politique et une nouvelle suspension à l’Assemblée nationale de l’examen du projet de loi sur le passe vaccinal. Mais au-delà des polémiques habituelles, et largement politiciennes, la déclaration du président de la République est une expression de son mépris de classe et un condensé de sa politique. On crie haro sur les non-vaccinés mais « on n’a pas envie d’emmerder jusqu’au bout » les Big Pharma qui continuent à détenir le monopole des brevets sur les vaccins. On montre du doigt les non-vaccinés mais pas les ministres de la Santé successifs qui, au cours de ces dernières années, ont supprimé des dizaines de milliers de lits d’hôpitaux, fermé des centaines d’établissements et réduit le personnel soignant jusqu’à l’os. En fait, pour Macron, « c’est ça la stratégie ». On est prévenu.
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