Les premiers de corvée relèvent la tête

Depuis jeudi 8, la majorité des travailleurs d’Onet, une entreprise de nettoyage, employés sur les chaînes d’assemblage d’Airbus Toulouse sont en grève. En cause, les salaires très faibles (avec des critères opaques), les conditions de travail qui se dégradent (certains mis au chômage tandis que les autres sont surchargés), mais aussi la menace de licenciement d’une déléguée.

Le directeur d’agence (dont les grévistes demandent le départ) n’a cédé que sur la procédure contre la déléguée. Aucun avion ne peut être livré sans le grand nettoyage final fait par les travailleurs de l’entreprise de nettoyage. Lors de la dernière grève (au moment de la reprise du chantier par Onet), sous la pression d’Airbus, Onet avait cédé après deux semaines.

Les grévistes d’aujourd’hui sont aussi déterminés qu’à l’époque.