Mercredi 14 juillet, le Premier ministre indien a dévoilé la nouvelle composition du gouvernement, réorganisé pour, soi-disant, résoudre la crise liée à la pandémie : pas d’oxygène en quantité suffisante, ni de lits dans les hôpitaux, de vaccins disponibles… Pour ce faire, Modi fait passer le nombre de ministres dans le gouvernement de 56 à 78 (la limite maximum selon la Constitution est de 81). Sur ces 78 ministres, 33 (42 %) font l’objet d’un dossier criminel, dont 24 en liaison avec un meurtre, une tentative de meurtre ou un vol. 70 ministres (90 %) sont millionnaires. L’actif moyen des 78 ministres s’élève à 1 843 764,29 euros. À comparer au salaire d’un ouvrier indien entre 400 et 450 euros par mois (maçon ou plombier par exemple).
La composition de ce nouveau gouvernement en dit long sur ce qui peut attendre les travailleurs s’ils ne se défendent pas comme le font par exemple de nombreux petits paysans du Pendjab et de l’Haryana, toujours postés depuis des mois aux portes de la capitale, New Delhi, pour protester contre les réformes des prix agricoles.
Mots-clés : Inde
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