Des milliers de personnes se sont réunies la semaine dernière pour dénoncer, suite au remaniement, Darmanin, accusé de viol et désormais ministre de l’Intérieur, et Dupond-Moretti, ministre de la Justice, connu pour sa défense des agresseurs pendant le mouvement MeToo. Macron piétine bien la « grande cause du quinquennat » et son Grenelle contre les violences sexistes.
Schiappa n’a pas de problème à travailler avec Darmanin, car il n’a pas encore été reconnu coupable par la justice. Nous avons bien raison de dénoncer ce gouvernement qui instrumentalise le féminisme pour se donner une bonne image mais qui, dans les faits, se place plutôt d’un côté que de l’autre.