La Réunion : Brigitte Bardot aime beaucoup les animaux… beaucoup moins les autochtones
Le parquet du tribunal judiciaire de Saint-Denis de la Réunion a requis 25 000 euros d’amende à l’encontre de Brigitte Bardot pour injures racistes. Dans un courrier adressé en 2019 au préfet de l’île elle avait traité les Réunionnais « d’autochtones ayant gardé leurs gènes sauvages » et de « population dégénérée encore imprégnée des coutumes ancestrales, des traditions barbares qui sont leurs souches », tout cela du fait de leurs supposés mauvais traitements des animaux. Une peine de 5 000 euros d’amende a également été requise contre Bruno Jacquelin, son attaché de presse, qui avait adressé copie de ce courrier à plusieurs médias. En 1996 elle avait été déjà été poursuivie pour injures racistes à l’égard des musulmans pour avoir déclaré dans un entretien au Figaro : « Voilà que mon pays, la France, ma patrie, ma terre, est de nouveau envahi […] par une surpopulation étrangère, notamment musulmane à laquelle nous faisons allégeance. […] Nous voyons fleurir des mosquées un peu partout en France alors que nos clochers d’église se taisent faute de curés. » Et, depuis lors, l’amie des chats, des chiens et des bêtes à plumes s’est livrée à des attaques régulières contre l’immigration, le métissage, l’homosexualité ou encore l’abattage rituel. Bref, comme diraient les cinéphiles, « Et Dieu créa la femme… raciste ».
Mots-clés : Racisme