C’est le journaliste Gidéon Lévy qui, dans le quotidien israélien Haaretz, a révélé l’affaire dans un article repris en français sur le site de CAPJPO-EuroPalestine. Depuis plusieurs mois les autorités israéliennes font la chasse aux jeunes Palestiniens vêtus de T-shirts noirs sur lequel est dessiné un fusil d’assaut M16. Des policiers israéliens ont fait des descentes dans des magasins et saisi des T-shirts et des jeunes ont été arrêtés pour avoir osé les porter. Ce qui n’empêche pas cette mode, considérée comme un des symboles de la lutte contre l’occupation, de devenir virale et de s’étendre aux chaussures, chaussettes et sweats portant le même logo. Et l’entreprise turque qui les fabrique envisage maintenant de lancer une ligne de sous-vêtements. Mais si cette interdiction s’applique aux Palestiniens, au nom de la lutte contre l’incitation à la violence, elle ne concerne pas les jeunes Juifs israéliens qui se promènent, eux, sans être inquiétés, avec des T-shirts montrant une femme enceinte palestinienne dans le viseur d’un fusil avec la mention en hébreu et anglais « d’une pierre, deux coups ». Surtout deux poids, deux mesures.
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