Les trois millions d’habitants d’Idlib, dont 1,5 million de déplacés, échappent encore pour le moment à la dictature d’Assad. Pour reprendre la région, le régime a demandé à la Russie d’intensifier les frappes. D’après l’ONU, l’offensive qui se prépare pourrait faire 800 000 réfugiés.
Le régime syrien, la Turquie, l’Iran, la Russie, et en sous-main les grandes puissances comme la France ou les États-Unis, négocient le sort la population d’Idlib dans des sommets qui se succèdent à New-York ou à Téhéran. Chaque gouvernement y défend son petit calcul géopolitique, son intérêt national étroit – en réalité l’intérêt des riches et des entreprises de son pays.
Il n’y a bien que les premiers concernés, ceux qui seront les premières victimes des opérations militaires, les habitants d’Idlib, qui n’ont pas voix au chapitre !
Mots-clés : Syrie