« Je ne m’attendais pas à ce que tout le monde crie hourra ». Sans blague Édouard ! Le plan « d’urgence » du gouvernement pour l’hôpital ne change rien au fond du problème. La prétendue rallonge budgétaire de 1,5 milliard d’euros n’est en fait qu’une réduction des baisses déjà prévues. Une partie de la dette des hôpitaux publics est transférée à l’État. Mais en quoi ce simple jeu d’écriture comptable permettra-t-il d’en finir avec les objectifs de rentabilité, la surcharge de travail et le manque de lits ? Quant au saupoudrage de primes, il est fait pour diviser les différentes catégories de salariés. La revendication est pourtant claire : 300 euros net en plus par mois pour tous sur le salaire.
Les hospitaliers ont le bon plan pour faire plier le gouvernement : continuer leur mouvement et rejoindre la lutte générale du 5 décembre.
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