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Grèves à répétition dans le secteur du transport de voyageurs

17 novembre 2021 Article Entreprises

Il ne se passe presque pas un jour sans qu’une grève éclate dans un réseau de bus du territoire. Ces deux dernières semaines, on peut recenser au moins : le 8 novembre chez Orizo dans le grand Avignon et à la Setram du Mans, le 9 dans le réseau Saint-Malo Agglomération chez RATP Dev, chez Citéline le 10 à Thionville, la Tam à Montpellier le 12, le 12 et le 13 pour la Semitag à Grenoble, Cars du Rhône Transdev dans les TCL pour Lyon le 15, Bibus à Brest et Le Met’ à Metz le même jour. Et tout cela après les deux mois de grève chez Transdev en Île-de-France !

Comment s’expliquent ces « jour de grève historique », « grève inédite », ou encore « du jamais vu depuis 10 ans » dans la presse locale ? Il y a évidemment un facteur objectif, la dégradation des conditions de travail, au point que le patronat du secteur se plaint de ne pas réussir à embaucher. Ce sont pourtant ces hypocrites qui sont responsables des salaires au lance-pierre, des amplitudes énormes et des changements de planning parfois du jour au lendemain ! Eux et leur soif de profit rendent impossible de bien faire son métier, et mettent en danger à la fois les conducteurs et les clients.

Mais ce qui est surtout nouveau, c’est un facteur subjectif, ce « ras-le-bol général » qui a décidé de se montrer au travers de toutes ces grèves, et qui renforce le sentiment que des grèves en commun, comme à Orléans le 8 où des grévistes de RATP Dev, Transdev et Keolis s’étaient rejoints dans la rue, pourraient inverser les choses. Si toutes ces grèves se coordonnaient à la base, les patrons ne feraient pas le poids !

Correspondants

(Article paru dans l’Anticapitaliste no 591)

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