Liz Truss n’aura duré que 44 jours à la tête du gouvernement britannique. La baisse annoncée des impôts pour les riches a fait plonger la bourse, les financiers lui reprochant un projet « non financé ». Il aurait donc fallu ajouter des coupes dans les services publics, les pensions ou les allocations chômage ? Mais avec une classe ouvrière plus mobilisée que jamais pour défendre ses salaires, il y aurait eu un risque d’embrasement.
Déjà sur la sellette, la Première ministre a fini de fracturer son camp en imposant aux députés un vote en faveur du gaz et pétrole de schiste, peu populaires auprès de leurs électeurs. Les conservateurs, inquiets pour leur réélection, ont donc poussé Truss vers la sortie. Mais rien à attendre du ou de la remplaçante, ni des nouvelles élections souhaitées par le Parti travailliste, qui rêve de mener lui-même l’offensive anti-ouvrière.
Pour imposer les hausses de salaire, la lutte continue.
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