Depuis le coup d’État militaire du 1er février et la féroce répression qui l’a suivi, la situation de la Birmanie s’est terriblement aggravée. L’explosion des prix des produits alimentaires aboutit à la famine. Aujourd’hui, une partie des habitants de la banlieue de la plus grande ville du pays, Rangoon, ne survit plus que grâce à la distribution de sacs de riz par le Programme alimentaire mondial. Ailleurs, la situation est probablement encore pire. Des combats, qui ont repris entre l’armée et des communautés ethniques qui revendiquent leur autonomie, ont provoqué des déplacements de centaines de milliers de personnes.
La haute hiérarchie militaire, qui s’est accaparée une grande partie des richesses et des entreprises du pays, se désintéresse du sort de la population.
À bas la dictature militaire !
Mots-clés : Birmanie
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