Face au patronat, les grévistes d’Arkema ne se laissent pas intimider !

Pendant quatre semaines, les travailleurs d’Arkema Pierre-Bénite, une usine de la chimie au sud de Lyon, étaient en grève pour une hausse des salaires de 200 euros accompagnée d’une prime de 6 000 euros. Pour les faire taire, la direction a utilisé tous les moyens disponibles. Y compris dans l’illégalité : comme du chômage technique pour tout le site, mais non payé ! Et elle a assigné en justice douze grévistes. Mais la détermination de la grève l’a obligée à retirer ses sanctions. Le mouvement est pour l’instant suspendu, mais le recul de la direction a de quoi donner du courage pour la suite !