Le gouvernement d’Addis-Abeba – qui fait déjà face à une guerre civile dans la province du Tigré – a annoncé l’entrée en fonction de la première des treize turbines électriques du grand barrage de la Renaissance. Érigé sur le Nil Bleu l’ouvrage, haut de 145 mètres et long de 1780 mètres, est capable de stocker jusqu’à 74 milliards de mètres cubes d’eau. Mais cette mise en service a suscité des protestations des pays situés en aval du fleuve, à savoir le Soudan et l’Égypte, qui craignent de manquer d’eau en cas de sécheresse. De nouvelles frictions en perspective entre des pays parmi les plus pauvres du globe mais qui n’arrivent pas à s’entendre sur l’essentiel.
Mots-clés : Éthiopie