Après l’attaque contre deux navires pétroliers dans le détroit d’Ormuz, le jeudi 13 juin, les États-Unis se sont empressés de rendre responsable l’Iran. Sans aucune preuve, juste pour faire monter les enchères diplomatiques entre les USA et l’Iran.
Et si la Russie met en garde contre des « accusations gratuites », le Royaume-Uni, l’Arabie Saoudite ou encore Israël ont rejoint sans surprise le camp des accusateurs de Téhéran.
Sans disculper le régime des mollahs, une vraie dictature contre son peuple (mais ce n’est pas ce qui gêne les USA), on n’aurait pas affaire au premier mensonge impérialiste, comme celui sur de prétendues armes de destructions massives, qui avait permis l’invasion de l’Irak par les États-Unis en 2004.
Dans la surenchère verbale entre gouvernements iranien et américain, à laquelle s’ajoutent déjà les conséquences de l’embargo décidé par les USA, la population iranienne a tout à craindre. Et lorsqu’elle conteste dans le même temps les sanctions économiques que l’impérialisme lui impose et la répression dont elle est victime par son gouvernement autoritaire et moyenâgeux, elle montre la voie.