La députée LR Annie Genevard a tenté, vainement, de faire rétablir un amendement visant à donner aux maires le pouvoir de faire interdire les danses « venues d’ailleurs » pratiquées lors des réjouissances matrimoniales ou autres par des familles françaises ou étrangères. Dans le collimateur les fêtes familiales organisées par des personnes d’origine africaine ou maghrébine qui « insupporteraient les voisins ».
La parlementaire a du abandonner la partie en cours de route, sans doute après s’être heurtée à une coalition comprenant les partisans du sirtaki grec, de la valse autrichienne, de la sardane catalane, du flamenco, de la jota et du boléro espagnols, de la salsa et de la rumba cubaines, du fandango aragonais, de la polka polonaise ou bohémienne, de la gigue écossaise et de la chapelloise belge.
Pour se calmer elle pourrait pratiquer la chorée, chorégraphie bien française datant du IXe siècle, et qui, sous le nom plus populaire de danse de Saint Guy, permettait à ses adeptes de guérir parfois de leurs maladies mentales ou de leurs phobies en invoquant le saint. Mais, dans le cas de cette dame, il est peut-être déjà trop tard.