Après une manifestation antifasciste à Nantes le 21 janvier dernier, ayant entraîné la destruction d’une vitrine de magasin, plusieurs politiciens nantais ont demandé la dissolution du groupe Nantes Révoltée au ministre de l’Intérieur, qui a aussitôt enclenché la procédure auprès du Parlement. Depuis près de dix ans, Nantes Révoltée s’est fait connaître sur la scène des luttes nantaises mais aussi au-delà, étant l’un des premiers à avoir documenté et dénoncé la charge policière à l’origine de la mort de Steve. Mais le groupe et média libertaire dérange l’ensemble de la classe politique nantaise et est accusé, à lui tout seul, de ternir l’image de la ville.
Il en va de la liberté d’expression. Non à la dissolution de Nantes Révoltée !