De Fournas pourfend la main d’œuvre étrangère… qu’il emploie dans ses vignes
Grégoire de Fournas, le député du Rassemblement national qui a fait récemment les gros titres pour avoir été exclu pendant quinze jours de l’Assemblée nationale après des propos racistes, vient de se faire épingler par les journalistes de FranceInfo. Ils ont mis à mal son affirmation selon laquelle, viticulteur à Saint-Germain-d’Esteuil, en Gironde, il n’embauchait que de la main-d’œuvre locale. En fait, en enquêtant, ils ont découvert sur son domaine un camp de fortune qui abritait des ouvriers agricoles portugais. Pris la main dans le sac, Fournas crie « à la chasse à l’homme » et pourfend « le journalisme militant ». Son exemple prouve que l’on peut être à la fois raciste, exploiteur et parfaitement faux-cul.