Nicolas Bay, eurodéputé du Rassemblement national, a accusé Jacqueline Gourault, chargée du dossier corse auprès du ministre de l’Intérieur, de « fissurer l’unité nationale ». Pas moins. Peu de temps auparavant, Gourault avait estimé sur France Inter « qu’il y a eu récemment des prisonniers politiques qui ont été rapprochés en Corse, il y en a eu trois ». L’emploi des termes « prisonniers politiques » est « une grave faute politique », a réagi Nicolas Bay. Et la sous-ministre de faire aussitôt machine arrière en expliquant qu’il s’agissait en fait de « détenus de droit commun » et en ajoutant « évidemment, je ne m’approprie pas l’expression “prisonniers politiques” ! » Mais n’en déplaise Bay et à Gourault, en Corse comme au Pays basque, les prisonniers politiques existent bel et bien et se rappellent d’ailleurs régulièrement à leur bon souvenir.
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