Lundi 26 octobre, c’était la grande « conférence du dialogue social » voulue par Macron. Patronat et gouvernement ont invité les syndicats à leur table pour une journée. Et les dirigeants syndicaux de s’y précipiter !
Sans surprise, pas grand-chose n’en est sorti, si ce n’est des mesures de détail, bien insuffisantes face à l’ampleur de la crise économique et aux licenciements qui se multiplient par centaines de milliers. Le gouvernement se moque bien du sort des salariés et des chômeurs. La meilleure preuve en est la réforme de l’assurance chômage, seulement repoussée au printemps 2021. Le gouvernement temporise, confirmant par là qu’il sait bien que l’attaque violente contre les droits des chômeurs et des salariés qu’il mijote avec cette réforme ne manquerait pas de susciter de notre part de fortes réactions, surtout en cette période de hausse du chômage. Et il nous craint.
Les directions syndicales préfèrent perdre leur temps en palabres plutôt que de préparer les luttes à venir. Les militants et travailleurs qui commencent à s’organiser et se regrouper pour lutter contre les licenciements ne peuvent compter que sur leurs propres forces !
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