Le gouvernement chinois cherche par tous les moyens à discréditer, voire à annuler, la parution d’un rapport du Haut commissariat aux droits de l’homme de l’ONU dénonçant la répression féroce à l’égard des Ouïgours et autres minorités musulmanes du Xinjiang que Pékin veut assimiler de force. Le régime a donc enrôlé près de 1 000 ONG locales qui ont publié une lettre ouverte commune s’opposant à ce que ce rapport soit rendu public. Toutes sont liées au Parti communiste chinois. Parmi elles on trouve deux ONG dont la défense des droits démocratiques ne semble pas être la préoccupation principale : l’Association chinoise des fleurs et l’Association chinoise des joueurs de fléchettes. Les membres de cette dernière corporation sont sans doute prêts à se mobiliser pour prendre pour cibles les observateurs onusiens lors de leur prochaine visite. On risque de frôler l’incident diplomatique.
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