Après une campagne gouvernementale alliant déclarations humanitaires et phrases guerrières, la « force publique » a été lâchée sur la Jungle de Calais. Camions anti-émeute, bulldozers, lacrymogènes, flashballs, canons à eau, matraques, pieds de biche. L’État a sorti son arsenal pour raser la partie du bidonville la plus peuplée, la plus organisée aussi par les 3000 migrants qui y vivaient.
La violence est la seule réponse du gouvernement à la détresse des réfugiés.