C’est le journal Le Monde qui nous l’apprend. Chaque nuit, à Bruxelles, de 2000 à 3000 demandeurs d’asile, venus d’Afghanistan, de Syrie, de Palestine, d’Érythrée et d’ailleurs dorment dans la rue dans des abris de fortune et sont pris en charge par des organisations humanitaires, alors que l’Agence nationale pour l’accueil des demandeurs d’asile est débordée et ne fait pas grand chose pour les aider. L’État belge a été condamné plus de 7 000 fois par les tribunaux pour manquement à ses devoirs d’assistance mais tout continue comme avant. Par contre, 60 000 Ukrainiens ont reçu une « protection temporaire » depuis février et le début de la guerre. Sans le dire, les autorités belges font un tri entre « bons réfugiés » et « mauvais migrants ». Une pratique honteuse qui n’a pas cours qu’en Belgique.
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