Theresa May, la Première ministre conservatrice du Royaume-Uni, est apparue, en larmes, pour annoncer sa démission. Après de laborieuses négociations avec les autres pays de l’Union européenne pour mettre en place le Brexit, elle faisait face depuis des mois à la fronde de sa propre majorité au parlement : les députés ont régulièrement refusé de ratifier l’accord qu’elle avait négocié.
Les dirigeants britanniques sont empêtrés dans la politique de repli nationaliste qu’ils ont favorisée et qui se traduira, à terme, par des fermetures d’entreprise – c’est déjà le cas ! – et une aggravation de la situation des travailleurs.
Mais cette politique n’est pas propre à la Grande Bretagne et, en Italie, en Autriche, en Hongrie, mais aussi en France, des politiciens de tous bords surfent sur ces idées de repli national.
Au-delà du (mauvais) feuilleton britannique, ce sont les travailleurs de toute l’Europe qui auraient beaucoup à perdre au triomphe de ces idées réactionnaires.
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