Dernier acte du quinquennat de Hollande : la nationalisation provisoire des chantiers navals de Saint-Nazaire. N’allez pas imaginer que le gouvernement vole au secours des 7 000 salariés concernés par la cession du site. Non, c’est juste que l’État garde les chantiers au chaud, tout prêts, pour qu’un consortium d’entreprises capitalistes puisse en bénéficier quand bon lui semblera. C’est juste que l’État assure la transition entre deux possédants privés… qui pourront ensuite mener leur barque comme bon leur semble, c’est-à-dire imposer leurs conditions aux travailleurs. Merci président !
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