Alors qu’un peu partout dans le pays l’opposition appelait à des grèves silencieuses pour commémorer le coup d’État militaire du 1er février 2021, la junte birmane a menacé d’emprisonner toute personne qui prendrait part à de tels rassemblements. Selon des données de l’Association d’aide aux prisonniers politiques, relayées par l’ONU, les forces de sécurité ont tué en un an au moins 1 500 personnes et arrêté quelque 11 838 autres pour tenter d’éteindre le mouvement de contestation provoqué par le putsch. En outre, 406 000 personnes ont été déplacées. Mais dans plusieurs régions du pays la résistance a désormais pris la forme de milices armées qui s’opposent aux militaires.
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