Besançon (Doubs) : la mort suspecte d’un jeune

Seïf Boulazreg, 25 ans, a été retrouvé mort le 24 juillet dernier en contrebas d’un mur de quatre mètres de hauteur. Le procureur de la République a aussitôt écarté « toute responsabilité d’un tiers » dans son décès dû selon lui à une simple chute accidentelle. Ce qui n’est pas l’avis de sa famille et de ses amis. En effet, quelques instants avant sa mort, Seïf s’était vu interdire l’entrée d’une discothèque, le QG. D’où une altercation avec le videur et le gérant de l’établissement, ancien policier, qui l’avaient poursuivi armé d’une bombe lacrymogène sur plus de 600 mètres. Avant la chute fatale. Le légiste a constaté que le foie et les reins étaient écrasés, un poumon et le cœur contusionnés, la présence d’hémorragies multiples, et des fractures des côtes et du visage. Un peu beaucoup pour une simple chute.