52 ouvriers ont trouvé la mort, à Rupgani, une banlieue industrielle de la capitale, Dacca, lorsque leur entreprise de conditionnement des aliments a pris feu. Les malheureux ont tenté de s’enfuir par les toits du bâtiment, haut de six étages et dans lequel travaillaient 1 000 personnes, mais en ont été empêchés, les accès à la cage d’escalier ayant été condamnés par le propriétaire. Celui-ci a été arrêté et les pompiers ont mis 24 heures à maîtriser le sinistre qui s’est alimenté du plastique et des produits chimiques stockés à l’intérieur.
Ce genre de drames est courant au Bangladesh où nombre d’entreprises sont installées dans des immeubles vétustes ou insalubres. En 2013, 1 138 ouvriers et ouvrières avaient été ensevelis lorsque leur usine s’était effondrée. En 2019, 70 autres avaient perdu la vie dans l’incendie d’un atelier clandestin.
Rappelons que la plupart de ces entreprises sont des sous-traitantes de donneurs d’ordre occidentaux agissant au nom de grandes marques.
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