Une des mesures phares du programme de Valérie Pécresse, la candidate LR à la présidentielle, était « d’augmenter dans les cinq ans les salaires nets inférieurs à 2,2 smic de 10 % ». Vu l’inflation actuelle à plus de 2 %, 10 % sur cinq ans, cela ne représentait pas grand-chose, mais c’était encore trop pour le patronat qui lui a demandé de revoir sa copie. Finalement les entreprises ne mettront pas la main à la poche et c’est l’État qui procéderait à une baisse des cotisations vieillesse pour améliorer les salaires nets de… 3 % sur la période. Bref, Pécresse est prête à faire du social si cela ne fait pas trop de peine aux employeurs.
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