Au Maroc, le mouvement populaire qui a commencé en octobre 2016 après le broyage du vendeur de poissons Mohsen Fikr par une benne à ordures se poursuit et fait face à la répression de la part du régime de Mohamed VI : l’arrestation du leader Nasser Zefsafi le 29 mai, puis le 5 juin, l’arrestation d’autres organisateurs de la contestation. D’abord concentrée dans la région du Rif, elle s’est étendue à d’autres villes comme Rabat ou Tanger où des sit-in de solidarité ont été organisés. Les revendications sont nombreuses : le jugement des responsables de la mort de Mohsen Fikr, la levée de l’état d’urgence dans la région d’Al Hoceima, des emplois, des infrastructures… Elles reflètent la colère contre toute une société qui condamne des millions de personnes à la misère. Ce mouvement a tout notre soutien.
Mots-clés : Maroc