Mercredi dernier une grève générale suivie par plus de 10 000 travailleurs a eu lieu en Afrique du Sud. En cause l’introduction d’un salaire minimum à partir de ce 1er mai. Cette mesure était négociée depuis l’an dernier entre le patronat, le principal syndicat et le nouveau président Ramaphosa, lui-même issu du syndicat des mineurs mais devenu ensuite homme d’affaires.
Ce salaire minimum à 3500 rands par mois (soit 240 euros) est dénoncé comme « une honte », « un salaire d’esclave ». Vingt cinq ans après la fin officielle de l’apartheid, la population noire reste dans la misère.
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