Reconduit comme Premier ministre après les élections législatives israéliennes du mois d’avril, Netanyahu mène de front la formation de son gouvernement, toujours plus à l’extrême droite, et sa défense médiatique face à son inculpation imminente pour corruption. Dans ce contexte, la reprise des affrontements entre Israël et le Hamas à Gaza, alimentée par la campagne haineuse du camp Netanyahu, tombe à pic pour lui.
De part et d’autre de la frontière de la prison à ciel ouvert qu’est la bande de Gaza, la population est l’otage des surenchères auxquelles se livrent l’extrême droite israélienne et les islamistes du Hamas, chacun avec ses moyens – bombardements aériens d’un côté, roquettes artisanales de l’autre.
Les Palestiniens sont les premières victimes de cette politique guerrière. Mais le peuple israélien l’est aussi à sa manière, ne serait-ce que parce qu’un peuple qui en opprime un autre ne peut être libre.