Le 2 décembre, le tribunal de Hong-Kong condamnait à sept, dix, et treize mois de prison ferme trois des leaders du mouvement de 2019. Leur faute : avoir appelé à des manifestations interdites, alors que des millions de Hongkongais prenaient la rue pour protester contre la politique de l’État chinois et réclamer plus de démocratie.
À Hong-Kong, au Soudan, en Algérie comme en France, les classes dirigeantes répriment ceux qui protestent. Cela juge leur système. Mais rien ne dit que les flics et les juges réussiront à faire taire ceux qui redressent la tête.
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