Outre le problème des retraites c’est le projet de décentralisation présenté par Raffarin en février qui a mis le feu aux poudres dans le monde de l’Education nationale.
Le transfert aux régions du personnel non enseignant de l’Education nationale s’ajoutait en effet à toute une série de mesures déjà annoncées : suppression des surveillants, non remplacement de départs à la retraite, insuffisance du budget, début même de privatisation de l’école. Difficile donc de ne pas y voir une volonté de mise en
Articles
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Grèves de l’Education nationale : la volonté d’une lutte d’ensemble
Convergences Politique 17 mai 2003
20 000 postes d’aides éducateurs et 5600 postes de surveillants supprimés, remplacés par seulement 16 000 assistants d’éducation, au statut beaucoup plus défavorable, puisqu’ils travailleront 35 heures au lieu de 28 pour la même paye… « Décentralisation », c’est-à-dire transfert aux régions et aux départements de 110 000 personnels Atoss, ouvriers d’entretien, infirmières scolaires, assistantes sociales, conseillers d’orientation et psychologues, avec à la clef la menace de voir disparaître un grand
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Décentralisation : pour un meilleur service des patrons
Convergences Politique 22 novembre 2002
La décentralisation est à nouveau à l’honneur. Cela devrait commencer par une révision de l’article 1 de la constitution, puisque désormais « l’organisation de la République [serait] décentralisée ».
Il n’y a évidemment pas de quoi fouetter un chat. Par contre, le débat qui a commencé à se greffer autour est particulièrement biaisé, entre ceux qui nous chantent l’air de la démocratie et de la proximité, et ceux qui paraissent regretter les prétendues vertus de la République jacobine (avec ses inévitables
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