Cinq petites minutes… C’est le temps qu’a pris la direction de Bridgestone à la mi-novembre pour évacuer le « plan B » proposé par le gouvernement, la région Hauts-de-France et l’intersyndicale de l’usine, qui consistait à maintenir l’usine avec un peu plus de la moitié des emplois. Pourtant, Xavier Bertrand et le gouvernement étaient prêts, de nouveau, à sortir le chéquier pour arroser les actionnaires de nouvelles subventions publiques. Cette « solution », qui consistait à sacrifier la moitié des salariés pour sauver l’autre, n’a de toute façon pas recueilli l’assentiment des actionnaires qui, d’après des documents dévoilés dans la presse, ont calculé leur marge à l’euro près avec la fermeture définitive du site.
Bridgestone : le combat ne fait que commencer
Convergences Entreprises 30 novembre 2020
